ancêtre giguère

Famille de

Hélène Pépin

et

Athanase Giguère

 

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Entre 1879-1880, des canadiens-français, dont Léon Giguère, vinrent s’établir dans le sud de Marston (Val Racine). Le 21 octobre 1882, la population grandissante du village, présente une requête à Mgr Racine, évêque de Sherbrooke, en vue d’obtenir les services d’un prêtre résident. Le 1er juillet 1883, Mgr Antoine Racine fait une première visite pastorale, et il séjourne chez Léon Giguère, grand-père de Nase.

L’évêque autorise la construction d’une chapelle et donne le nom de St-Léon à la future paroisse. Le vocable de St-Léon se veut un hommage au pape Léon XIII et un acte de reconnaissance à son bon hôte Léon Giguère. Léon Giguère et Honorine Philippon se sont mariés à St-Joseph de Beauce le 28 juillet 1840. David, le père d’Athanase est né le 7 avril 1854. Marie Demers est née le 12 novembre 1859. Marie et David se sont mariés le 12 avril 1880 à Lewinston, Me. Athanase est né le 30 septembre 1899, il était le bébé de la famille. Il a eu 6 soeurs et 3 frères dont David décédé aux USA à l’âge de 22 ans, suivaient Rose-Anna, Malvina, Jos, Charles, Amanda, Hermina, Euphrosine, Albina.

La première chapelle sur le mont St-Joseph fut construite en juillet 1880 dédiée à St-Joseph, promesse faite à ce grand saint, pour implorer sa protection contre les tempêtes et les sécheresses qui sévissaient fréquemment dans la région. La plupart des colons de Notre-Dame-des-Bois et de Val Racine offrirent leur aide et de nombreux matériaux: planches, bardeaux, clous pour ériger la chapelle. Après la messe du dimanche, plusieurs semaines de suite, les gens montaient sur leurs épaules les matériaux et procédaient à la construction. Il n’y avait pas de chemin à cette époque pour atteindre le sommet de la montagne.

Trente années plus tard, soit en 1912, la chapelle tombait en ruine. Les paroissiens de Val Racine et de Notre-Dame-des-Bois offrirent leur collaboration pour reconstruire. Au cours de l’hiver, on prépara le bois et la chapelle se construisit au printemps et à l’été 1913. Nase racontait que c’est à cette occasion, il n’avait que 13 ans, qu’il décida d’aider les hommes à monter du bardeaux sur ses épaules, jusque sur la montagne sans en avoir prévenu sa mère. Cette dernière s’inquiétait de ne pas le voir revenir de l’école aux heures habituelles et de son absence tardive. Il se rappelait avoir été très mal accueilli à son retour à la maison et même d’avoir été puni.

Nase a subi un accident qui aurait pu lui coûter la vie. C’était en automne, en l927 je rois, au temps du battage de grain, lorsque l’avoine des champs était bien mure; Nase travaillait avec une machine à battre le grain. En la mettant en marche il est survenu une difficulté, voulant faire la réparation, sa manche s’est prise dans l’engrenage. Une chance qu’il était solide et fort, il aurait pu être attiré dans la machine et se faire déchiqueter; une partie de ses vêtements y ont passé. A l’automne, le grain était ramassé et la paille servait pour les animaux dans l’étable, ainsi que pour fabriquer des paillasses, dont l’enveloppe était faite avec les poches de farine ou de sucre. On achetait ces produits à la poche de l00 livres. Il n’était pas question de se procurer des matelas comme on le fait aujourd’hui. On était quand même confortable, je parle de nous, car c’était la même chose chez mes parents; j’étais fillette et je m’en rappelle très bien. Oui, on était fière de nos paillasses de paille, on était très bien couchée. Régulièrement ma mère vidait l’enveloppe de paille, la lavait et la remplissait de nouvelle paille. On était quand même bien heureux, avec notre manque de confort.

 

   
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